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Sartre vivant

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23 janvier 2015

Colloque du GES en juin 2015 - Appel à communications

Colloque annuel du Groupe d’Études Sartriennes

 

19 & 20 juin 2015

_____________________________________

 

Appel à communications

 

 

Le Groupe d’Études Sartriennes se propose, pour son colloque annuel qui aura lieu les 19 et 20 juin 2015 à la Sorbonne, d’organiser une série de conférences sur les thèmes suivants :

 

Ecrire, militer, s’engager : les styles de Sartre

 

La théorie de l'engagement développée dans l'après-guerre est l'un des aspects les plus fameux et les plus controversés de l'œuvre de Sartre. Souvent interprétée comme une injonction lancée aux écrivains, alors que l'engagement est pour Sartre un état de fait découlant de la nature même de l'acte d'écrire, elle n'a cessé de poser la question de la conciliation complexe d'une telle conception et de la préoccupation proprement littéraire : l'écriture, le style, la recherche esthétique et le déploiement de l'imaginaire seraient-ils vraiment négligés par l'auteur de Qu'est-ce que la littérature ?

 

L'engagement et la littérature, insiste cependant Sartre, et c'est cette relation que le Groupe d'Etudes Sartriennes entend interroger lors de son prochain colloque. On oublie trop souvent ces lignes : "Si {l'art d'écrire} devait se muer en pure propagande ou en pur divertissement, la société retomberait dans la bauge de l’immédiat, c’est-à-dire dans la vie sans mémoire des hyménoptères et des gastropodes." A travers l’examen de sa théorie mais aussi et surtout de sa pratique singulière du style et de la littérature,  il s’agira donc de donner un sens à cette mise en garde de Sartre lancée dans la Présentation des Temps modernes : "Je rappelle, en effet, que dans la “littérature engagée”, l'engagement ne doit, en aucun cas, faire oublier la littérature et que notre préoccupation doit être de servir la littérature en lui infusant un sang nouveau...".

        

Dès lors, de nombreuses questions se posent : y a-t-il chez Sartre une écriture propre à l'engagement, voire une écriture militante présente notamment dans les textes des Situations, qui coexisterait avec une écriture "désengagée" telle qu'on pourrait être tenté de la trouver dans un ouvrage tel que La reine Albemarle ? Si l'on reconnaît à Sartre non un style unique mais des styles, comment penser ces derniers en relation avec le lecteur particulier visé par Sartre et avec les intentions qu'il poursuit ? En définitive, la question de l'engagement, omniprésente jusque dans les études sur Mallarmé, Genet ou Flaubert, est celle du rapport complexe de Sartre avec la notion même de "littérature" et du statut qu'il confère à celle-ci.

 

Le Saint Genet : morale, éthique, politique

 

Publié en 1952 en guise de préface aux Œuvres complètes de Jean Genet chez Gallimard, Saint Genet, comédien et martyr est aussi une étape singulière dans le parcours de Sartre, et l’une des biographies existentielles majeures. Elle mérite d’être interrogée de ce double point de vue.

 

D’une part, on peut l’envisager comme œuvre de transition entre L’être et le néant et la Critique de la Raison dialectique, où l’on voit se transformer les questions de la philosophie existentielle en direction d’une pensée historique et politique, et résolument dialectique : le problème de la liberté comme libération à travers, notamment de l’exploration renouvelée du rôle de l’altérité — non seulement sous la figure d’un autrui particulier, mais aussi sous celle de la division sociale, historiquement constituée — dans la dynamique du rapport à soi ; le problème de la « valeur » et de la constitution du désir à travers l’exploration du rôle de normes morales socialement constituées — l’ouvrage trouvant ici sa place entre les Cahiers pour une morale et les conférences sur Morale et histoire.

 

D’autre part, en tant que biographie existentielle, elle constitue un terrain de développement riche et concret de la perspective sartrienne sur la subjectivité. Le désir double, et impossible, de la souveraineté et de l’essence, ici saisi dans son affrontement à la matérialité du monde et du langage, s’avère néanmoins le moteur d’une révolte éthique où l’homme Genet transforme, non seulement lui-même, mais aussi le monde — la conquête d’une écriture poétique, c’est la possibilité de tendre un piège aux Justes, d’entraîner les hommes de bien dans une expérience où l’écrivain, sophiste et « héros de ce temps », compromet son lecteur dans la profanation des vérités morales et sociales. Si le souci de Genet rencontre opportunément la réflexion morale de Sartre à la fin des années 40, la philosophie existentielle y découvre, en retour, un matériau historique singulier (l’enfance, les institutions disciplinaires et judiciaires de la modernité, la délinquance et le crime, les sexualités non conformes), sur lequel s’élaborent quelques grands schèmes de ses futurs essais politiques, ici liés de façon directe à la dimension proprement éthique de la pensée sartrienne.

 

A partir et au-delà de ce double questionnement, on peut interroger la façon dont se nouent ici l’une à l’autre philosophie et biographie existentielle. Mais la relecture de Saint Genet, comédien et martyr pourrait aussi être l’occasion d’explorer à nouveau les relations de la philosophie avec la littérature chez Sartre — celle-ci non pas seulement comme objet ou support de réflexion, mais comme technique d’écriture pour un philosophe qui œuvre véritablement dans les mots de son auteur et les travaille de façon à les tourner en concepts pour produire, au final, un ouvrage de très grand style.

 

Varia

 

Les personnes intéressées à présenter une communication originale sur un sujet ne relevant pas des thématiques choisies peuvent également envoyer leur proposition.

 

 

 

Les propositions de communication sont à faire parvenir aux secrétaires du GES pour le 10 mars 2015. Les communications ne devront pas excéder 30 mn.

 

Prière de faire parvenir vos propositions de communication (titre et résumé en un paragraphe) à l’adresse électronique personnelle des secrétaires, et non à l’adresse du GES. En cas d’envoi postal, merci de les adresser à Florence Caeymaex.

 

 

Président du GES :

Michel Contat

(contat.michel@wanadoo.fr)

Secrétariat du GES :

Alexis Chabot (alexis.chabot@orange.fr)

Florence Caeymaex (F.Caeymaex@ulg.ac.be)

7, Pl. du XX août (A1) 4000 Liège (Belgique)

 

Site : http://ges-sartre.fr/

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11 mai 2014

Mais qui est Benny Lévy ?

A lire en cliquant sur le lien ci-dessous, un article du Nouvel Observateur.

http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20131003.OBS9679/mais-qui-est-donc-benny-levy.html

 

11 mai 2014

Sartre par Giacometti, 1949

7c6477066de2df820160b985b89e2b5cdb0f8617-1

5 mai 2014

Séminaire sur le "Saint Genet" à l'ENS : conférence de Didier Eribon le 16 mai 2014

La séance de clôture du séminaire animé par V. de Coorebyter, consacré cette année 2013-2014 à :

"Le Saint Genet de Sartre : une théorie de l’aliénation",

organisé par l'ITEM (Institut des textes et manuscrits modernes) et le CIEPFC (Centre international d'étude de la philosophie française contemporaine/ ENS-Ulm, dir. F. Worms),

aura le vendredi 16 mai prochain à l'ENS, salle des Conférences (46, rue d'Ulm, 75005 Paris), de 14h à 17h. L'entrée est libre.

Lors de cette séance, la parole sera donnée à Didier Eribon pour une conférence intitulée :

"Le monde social selon le Saint Genet de Sartre "

4 mai 2014

Le programme du colloque annuel du Groupe d'Etudes Sartriennes, les 20 et 21 juin à la Sorbonne

COLLOQUE ANNUEL

 

DU GROUPE D'ETUDES SARTRIENNES

______

20 & 21 juin 2014

 

En Sorbonne, amphithéâtre Guizot (Paris IV) 

17, rue de la Sorbonne 75005 Paris

 

Organisation : GES, Florence Caeymaex & Alexis Chabot (ges.secretariat@gmail.com)

 


 

Vendredi 20 juin

Le rôle  de l’exemple dans la pensée de Sartre

 

Matinée : 10h00 – 13h00

 

CHIARA COLLAMATI : Du « mur du philosophe » au ring des boxeurs (limites et apories de l’intelligibilité des luttes)

 

HERVE OULC’HEN : Le statut de l’exemple historique chez Sartre : du mythe au concret

 

JEROME ENGLEBERT : De l’exemple à la situation : corps et émotion dans Huis clos et en psychopathologie

 

Après-midi : 14h 30 – 18h00

 

MARIELLA PALMIERI : Une morale exemplifiée

 

SERGE ZENKINE : L’exemple, une rupture de conscience

 

ALAIN DUHAMEL : L’exemple est un existant

 

YAN HAMEL : La sociocritique de l’exemple philosophique sartrien

 

Soirée exceptionnelle :

Lecture de La Putain respectueuse par la Compagnie "Les Inachevés",

mise en espace par Moïse Touré.

20h - Amphithéâtre du Lycée J.-B. Say, Paris 16e - Metro Eglise d’Auteuil, Ligne 10

 

Samedi 21 juin

Varia - Le théâtre de Sartre

 

 Matinée : 9h30 – 13h00

 

ADRIAN VAN DEN HOVEN : Les conférences du Havre sur le roman. Sartre et le roman, théorie et pratique.

 

ARTHUR COOLS : Y a-t-il un roman phénoménologique ? La Nausée et la question de la transformation du roman moderne

 

CLAUDIA BOULIANE : Figures d’adolescents dans l’œuvre littéraire de Sartre

 

BAYA MESSAOUDI : L’imaginaire de la viande chez Sartre

 

Après-midi : 14h30 - 18h00

 

FRANCESCA CERA : Conscience émue et imaginaire irréalisant dans Les Mouches et Les Troyennes

 

JOHN IRELAND : Parler sur le théâtre. Une conférence inédite de Sartre (1959)

 

TABLE RONDE animée par John Ireland : Lire et jouer le théâtre de Sartre aujourd'hui

 

*

Assemblée générale du Groupe d'Études sartriennes (17h00-18h00)


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19 avril 2014

Sartre et Camus, encore et encore - un article du Magazine littéraire

sartre-et-camus

 

La pensée de Camus est plus que jamais plébiscitée : antitotalitaire, l'écrivain aurait anticipé les aveuglements de la radicalité idéologique, incarnés par Sartre. Plutôt qu'ainsi schématiser cette éternelle rivalité, peut-être vaudrait-il mieux tenter d'en sortir.

Alors qu'on a célèbré le centenaire de sa naissance le 7 novembre dernier, la cote d'Albert Camus (1913-1960) semble à son zénith : il aurait, selon la rumeur, «tout anticipé de notre présent», son seul tort étant d'«avoir eu raison trop tôt». Contre Jean-Paul Sartre, qui, lui, se serait «trompé sur tout». Réalité ou image d'Épinal que cette reconstitution ? Un peu des deux. Pour légitime qu'il soit, le triomphe de Camus ne saurait faire oublier ses ambiguïtés et ses flous. Quant à Sartre, nombre de ses conceptions et analyses restent, malgré tout, valides. Mais il est aussi des questions auxquelles ni l'un ni l'autre ne répondent... Et si, pour traiter de nos enjeux actuels, il nous fallait tout à la fois penser avec et contre eux deux ?

La suite de l'article en cliquant sur ce lien :

http://www.magazine-litteraire.com/mensuel/536/albert-camus-t-il-vraiment-emporte-jean-paul-sartre-02-04-2014-86513

19 avril 2014

Le manuscrit inédit d'une ébauche des "Mots" vendu aux enchères à Paris

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Un manuscrit inconnu d’une ébauche du chef-d’œuvre de Jean-Paul Sartre, Les Mots, a été emporté mercredi 50 200 euros (frais compris) aux enchères lors par un collectionneur français, à l’heure du cinquantenaire de la parution du livre chez Gallimard, a annoncé la maison de vente Artcurial. Conservé précieusement jusqu’à ce jour dans une collection privée, ce manuscrit autographe inédit de Sartre était estimé de 40 000 à 50 000 euros. Quelques mois après la publication des Mots, en 1964, le Nobel de littérature était attribué à Jean-Paul Sartre qui le refusa. 

Intitulé Les affections du cœur, puis biffé au dessous, Les Mots, ce manuscrit autographe de 24 pages, écrites à l’encre bleue nuit, constitue «la véritable matrice des "Mots", susceptible d’éclairer d’un jour nouveau la lecture de ce texte», selon l’expert de la vente, Olivier Devers.

 

 

15 avril 2014

"Individus et multiplicités" de Hadi Rizk

J'ai le plaisir de vous annoncer la réédition, dans une version entièrement revue, du livre de Hadi Rizk, "Individus et multiplicités", aux éditions Kimé, un essai sur la "Critique de la Raison dialectique" de J.-P. Sartre.

717SNoY4VVL

31 mars 2014

50 ans après la parution des "Mots" : "Autour des écrits autobiographiques de Sartre"

9782913761551FS

31 mars 2014

"D'une Chine à l'autre" : photographies d'H. Cartier-Bresson, préface de Sartre

http://rue89.nouvelobs.com/2014/02/18/sartre-a-cartier-bresson-photos-donnent-idees-250055

 

C’est un livre découvert au hasard d’une balade chez les bouquinistes du bord de Seine. Une couverture vieillotte, mais deux signatures prestigieuses : Jean-Paul Sartre et Henri Cartier-Bresson.

« D’une Chine à l’autre », publié en 1954 par les éditions Delpire, un des grands noms de l’édition de livres de photos en France, rassemble les clichés pris par Cartier-Bresson lors d’un voyage de onze mois en Chine : cinq mois à la fin du règne du Guomintang, et six mois au début du nouveau régime de Mao Zedong, en 1948 et 1949.


« D’une Chine à l’autre », préface de Jean-Paul Sartre, photos de Henri Cartier-Bresson, éd. Delpire, 1954 

Au moment où le Centre Pompidou présente une formidable rétrospective de la vie et de l’œuvre du plus grand photographe français du XXe siècle – dont certains des clichés de « D’une Chine à l’autre », y compris le plus connue, cette scène de panique à Shanghai –, ce livre permet de comprendre comment son travail s’inscrivait dans son époque, et comment il était perçu.

La préface de Jean-Paul Sartre permet elle de percevoir comment, avant l’ère de la télévision et d’Internet, le reportage photo, publié dans des magazines grand public comme Life ou Paris-Match, pouvait influencer les perceptions, comment, aussi, il pouvait être une arme de combat.

Des photos contre les préjugés

Rappelons qu’en 1954, en pleine guerre froide, la Chine n’a pas encore rompu avec l’Union soviétique : ça viendra plus tard, en 1961, lors de la publication du rapport Khrouchtchev sur les crimes de Staline, qui servira de prétexte à Mao pour s’émanciper de la tutelle de Moscou.

Jean-Paul Sartre est compagnon de route du Parti communiste, et Henri Cartier-Bresson a été très engagé au côté des communistes avant-guerre, aussi bien pendant la guerre d’Espagne qu’en France, comme le montre l’expo du Centre Pompidou.

L’année suivante, d’ailleurs, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir se rendront officiellement en Chine – Sartre relativement brièvement, laissant Simone de Beauvoir sur place pendant plusieurs semaines, dont elle tirera un incroyable livre (« La Longue marche », éd. Gallimard, 1957) de clichés propagandistes sur l’augmentation de la productivité à l’aciérie n°5 ou la vie idyllique d’une Commune populaire modèle...

La préface de Jean-Paul Sartre aux photographies de Cartier-Bresson n’appartient pas à ce registre. Elle est au contraire une analyse fine de la déconstruction des préjugés que permet l’art du photographe.

« A l’origine du pittoresque, il y a la guerre »

Dès la première phrase, Sartre donne le ton :

« A l’origine du pittoresque, il y a la guerre et le refus de comprendre l’ennemi : de fait, nos lumières sur l’Asie nous sont venues d’abord de missionnaires irrités et de soldats. Plus tard, sont arrivés les voyageurs – commerçants et touristes – qui sont des militaires refroidis : le pillage se nomme “shopping” et les viols se pratiquent onéreusement dans des boutiques spécialisées. »

Le philosophe se souvient qu’enfant, il fut lui-même victime du « pittoresque » : « On avait tout fait pour rendre les Chinois intimidants. » Et de donner la liste des clichés tenaces sur les Chinois.

« Puis vint Michaux qui, le premier, montra le Chinois sans âme ni carapace, la Chine sans lotus ni Loti.

Un quart de siècle plus tard, l’album de Cartier-Bresson achève la démystification. »

Des clichés « qui ne bavardent jamais »

On ne peut qu’être d’accord avec Jean-Paul Sartre quand il observe que Henri Cartier-Bresson a cassé l’idée d’une « masse » chinoise pour donner à voir des individus chinois.

Il était sans doute en avance sur son temps car Mao a fait en sorte, pendant les deux décennies suivantes, de donner au monde l’idée de cette masse, manipulable à merci, et il a fallu attendre les années 80 pour revoir l’individu chinois (lire ce qu’en dit le cinéaste Jia Zhangke).

Mais en 1954, Jean-Paul Sartre note :

« Il y a des photographes qui poussent à la guerre parce qu’ils font de la littérature. Ils cherchent un Chinois qui ait l’air plus chinois que les autres ; ils finissent par le trouver. Ils lui font prendre une attitude typiquement chinoise et l’entourent de chinoiseries. Qu’ont-ils fixé sur la pellicule ? Un Chinois ? Non pas : l’Idée chinoise.

Les photos de Cartier-Bresson ne bavardent jamais. Elles ne sont pas des idées : elles nous en donnent. »

La force de l’expo du Centre Pompidou

Les photos de ce livre magnifique sont à l’image de ce commentaire. Elles sont humaines, que ce soit dans l’évocation de la vie quotidienne des Chinois au milieu du XXe siècle, ou dans l’accélération de l’histoire que vit la Chine avec la victoire des « martiens » (l’expression est de Robert Guillain, le journaliste du Monde qui a assisté à l’entrée des soldats communistes à Shanghai en 1949) conduits par leur Grand Timonier.

On y voit les premiers pas des paysans-soldats de Mao dans la métropole de Shanghai et son architecture new-yorkaise, les premières parades et la naissance du culte de la personnalité, on y voit l’émergence d’un mythe politique qui fascinera bientôt l’intelligentsia française...

Jean-Paul Sartre a clairement choisi son camp. En conclusion de sa préface, il remercie Cartier-Bresson « d’avoir su nous montrer la plus humaine des victoires, la seule qu’on puisse, sans aucune réserve, aimer ».

Soixante ans après la publication de ce livre, il reste les photos, dont on imagine à quel point elles ont pu surprendre à l’époque ; comment, aussi, elles ont pu jouer dans un contexte politique français où le Parti communiste se vivait en phase avec une histoire politique planétaire.

C’est la force de l’exposition du Centre Pompidou, qui met chaque étape du travail de Cartier-Bresson dans son contexte, celui de la vie du photographe, et celui de son époque.

 

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